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Disarmed
26 juillet 2008

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J'aurais tellement aimé devenir psychologue. Pourquoi parce que moi-même étant plus jeune j'ai du en consulté plus d'un. Je ne voulais pas allé à l'école et me rendais malade pour ne pas y aller. Simplement parce qu'à l'école je n'avais pas d'amis mis-à-part mon Doudou, je passais mes journées avec lui, assise sur le muret à l'ombre du soleil, à l'ombre des regards simplement. Je n'étais pas le genre de fille fréquentables, j'étais très renfermée sur moi-même. Les gens ne m'aiment pas beaucoup et c'était réciproque. J'ai honte de l'avouée mais il m'arrivait souvent de revenir avec des bleus aux jambes et au ventre, les enfants me frappaient. Je n'en parlais pas et me refermais d'avantage. [ Je pleure ]. Sur le chemin de l'école, dans la voiture de ma mère, je me faisais vomir pour qu'elle ait pitié et que je n'y aille pas. Ça marchais, des fois. Arrivée à l'école je sortais mon Doudou hors de mon cartable et le serrais contre moi en pleurant. Une fois arrivée en classe, il était soigneusement déposé à côté de mon plumier toujours à porté de main. Quand les professeurs m'engueulaient à cause de lui je leurs répondais (oui, déjà)et je devais allé ramassé les papiers dans la cour. Ça peut paraitre con je sais. Les récrées, vous savez celles qui durent près d'une heures et demi ? Je les passais seule, complètement seule, avec Doudou quand on ne me le confisquait pas. J'allais au toilettes, une sorte de refuge pour moi. Je me m'étais à pleurer et quand j'y ressortais un coup de pied ou un coup de poing était au rendez-vous. Ou pire, un coup de poing en pleine gueule, je n'en ai eu qu'un mais je m'en souviens parfaitement bien, un peu trop à mon goût. Celui qui me la foutu s'appelait  Corentin, il adorait DrangonBall et était amoureux d'une fille qui elle était plutôt branchée coups de pied. Je mentirais en disant que tous les jours j'avais droit a des coups de pied ou des gifles mais les insultes blessent et encore plus je crois. Une fois de nouveau rentrée en classe les professeurs m'engueulaient et encore plus méchamment. Il me disait d'allé au coin parce que je leurs avait répondu de travers ou je m'étais simplement défendu dans la cour. Une fois qu'il sonnait deux heures trente ou quatre heures je me sentais revivre jusqu'au lendemain matin huit heures trente. Je ne dormais presque pas de la nuit, je redoutais simplement le lendemain (je n'avais pas plus de sept ans, et vivre tous ça à moins de sept ans laisse des traces très marquantes). En plus de tous ça, mon père n'était jamais présent et quand il l'était il se disputait avec ma mère. J'avais des amis pendant tout un temps en primaires, les nouveaux. Vous savez ceux qui viennent d'arrivé ? Qui n'ont aucun reperds etc ? Ben ils me parlaient. Puis au fur et à mesure ils se faisaient de nouveaux amis, Bye bye la fille qui se fait tapée - bonjour les gens qui la tapent. J'ai eu une meilleure amie, elle m'invitait chez elle etc ( Méghane ) j'ai compris que ce qu'elle faisait c'était pour se foutre de moi, pour me faire espérée simplement. Puis, j'ai eu un copain ( Sami ), je l'aimais vraiment mais lui non.
Je me souviendrais toujours de ce jour : J'étais couchée dans l'herbe, je n'osais croisée le regard de personne peur de recevoir un chott, j'étais immobile sur l'herbe quand une fille ( Jéromine ) est venue me marché dessus en appuyant sur mon ventre. Je n'ai pas réagis, j'avais peur. Elle est partie et j'ai été trouvée une professeur ( ma prof' de gym ), je lui ais expliquée et tout ce qu'elle m'a dit alors que j'étais en pleur c'est : " Ce n'est pas le genre de Jéromine à marché sur les gens sans raison " des raisons il y en avait des centaines, et puis après-tout je n'étais que Sophie et qui pouvais bien se soucié d'elle ? Personne. Et donc, à force de voir que je pleurais sans cesse ma mère m'a conduite chez un psy' je me souviens encore de ce que je me suis dite " Même ma maman croit que je suis folle  " alors qu'elle a eu raison, au psy' je ne lui ais rien expliqué de tout  ça, absolument rien, il m'a posé des questions sur l'école etc et a compris tout seul ce qu'il se passait quand j'allais la-bas. C'est pour toutes ces raisons que je voulais devenir psychologue pour enfant. Mais le destin en décidé autrement ...

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